Sortie Vassivière
Publié le 9 Juin 2024
Texte de Muriel,
Photos : André, Henri, Jean-Luc et Jacky
Le vendredi 24 mai, nous sommes partis en terre inconnue (mais sans Frédéric Lopez) à la découverte d’un de nos départements limitrophes.
Inutile de faire des milliers de kilomètres, de la Dordogne à la Haute Vienne, le paysage se transforme déjà.
Serait-ce également le cas avec les autochtones ? (finalement grosse déception, ils sont comme nous).
Premier arrêt : petit déjeuner campagnard.
Une fois arrivés au lac de Vassivière, notre groupe se scinde en deux, ceux qui veulent faire une rando et ceux qui choisissent de visiter le CIAPV (avec présentation de 15 minutes et visite libre des expositions).
Nous voici, donc déambulant sur le « sentier des rives », mitraillant façon « nippone » avec nos portables la beauté du lac et le paysage autour tout en appréciant ce que la nature nous offre.
Photos : André et Jacky
Finalement nous décidons d’accélérer le pas pour nous aussi visiter le CIAPV (centre international d’art et du paysage de Vassivière).
Se dressent alors devant nous un phare et un grand bâtiment assez particulier mais qui a son charme.
Nous voulons commencer par la visite de l’exposition…
Nous présentons donc à l’accueil nos tickets d’entrée, longeons un grand couloir très étroit aux murs garnis de briques et arrivons dans une pièce immense complètement dénudée avec des hauteurs sous plafond à faire pâlir d’envie Stéphane Plazza.
Nous grimpons les escaliers, arrivons dans une autre très belle pièce et découvrons 4 tableaux sur les murs qui traduisent "l’état d’extase" (explication très sommaire de ma part ayant survolé les commentaires de l’artiste et croyant qu’il y a sûrement autre chose à voir dans cet immense « musée »).
Je m’aperçois qu’autour de moi, nous sommes tous loin d’être « extatiques » mais plutôt dépités.
Une 2ème pièce dans la continuité nous accueille et sous nos yeux sur un grand écran défile un film aux images psychédéliques qui me font penser à un électroencéphalogramme. Je fais une seule photo et sors avant de faire une crise d’épilepsie.
André, lui prend des risques, son bel appareil photo part affolé en rafale, j’ai peur de la surchauffe… Sauf erreur, l'artiste se nomme Jérémy SHAW (à priori connu et reconnu).
Définitivement, je réalise que mon niveau intellectuel primaire n’est pas adapté à l’art contemporain, (l’art, étant d’une manière générale, très subjectif).
Photos: André, Henri, Jean-Luc et Jacky
Nous ressortons et rentrons dans le phare qui nous séduit plus, les non vertigineux et moins fainéants grimpent les escaliers. (Je reste en bas…)
L’avantage de cette visite au «musée» très vite expédiée fait que nous serons à l’heure pour l’apéritif préparé et offert gentiment par Gaby (notre conductrice de car et organisatrice).
Photos: André, Henri et Jean-Luc
Nous passons à table au restaurant « la Caravelle » situé au bord du lac avec une superbe vue.
L’accueil et le cadre sont chaleureux, le menu très bien, (je mets : 3 « miam »)
Nous voici bien revigorés, prêts pour la suite du programme.
Visite de la tourbière (à priori, ils ont tous été enchantés, je ne peux pas en parler, j’ai choisi l’option sportive)
Notre groupe part donc faire du « pédalo », on peut y monter par 4, les courageux pédalent et les autres…
Trois autres embarcations nous suivent, nous sommes les seuls sur le lac à pratiquer cette activité...
Notre organisatrice très prévoyante nous a fourni des serviettes, les sièges sont légèrement mouillés…Merci Gaby !
La tête enfoncée dans nos gilets de sauvetage, nos 2 capitaines Manu et Marie-Ange pédalent comme des «pro», Jeanine et moi les soutenons moralement, digérons, bullons en respirant l’air iodé.
Non mince c’est pas la mer ici (mais j’ai quand même vu 2 mouettes dans le ciel ! et en pleine conscience) !
Finalement, toutes les deux (magnanimes) acceptons de pédaler, alors nous permutons au milieu du lac. (32 mètres de profondeur, mais on a le mental «Manaudou»)
Tombera, tombera pas ? Notre grande souplesse nous permet toutes les prouesses !
Mais Manu est très grand, tombera, tombera pas ?
Et non permutation réussie ! bravo à notre équipe.
Dommage que les JO du pédalo n’existent pas, nous y serions allés !
Les meilleures choses ont une fin, il faut rentrer, ne pas se louper à l’accostage sur le sable car pas de ponton…(il est réservé au bien-être des canards)
Peu importe des bras musclés nous attendent pour tirer le bateau pédalier, nous sauvons nos chaussures.
Photos: Jacky
C’est fini, encore un petit tour sur la plage et la journée est passée à vitesse grand V, nous rentrons avec de bons souvenirs et au complet.
Un grand, grand merci à nos organisateurs (la commission rando & bien sûr Gaby)
Alors c’est quand le prochain voyage ?
La photo de groupe.